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  • Photo du rédacteurFanny Froc

Reconversion & création d’entreprise, une voie de guérison

Dernière mise à jour : 3 janv.

Il y a tout juste 10 ans, j’ai créé ma 1ère activité et une association ; je ne doutais pas qu’après ça il y aurait deux associations, deux entreprises et surtout une vie épanouissante à la clé !



Riche de ce parcours et consciente de toutes les difficultés qu’engendrent les changements professionnels, je souhaite, dans ce podcast, vous délivrer un déclic lié à un lien précieux et inébranlable, dont on ne parle jamais dans les structures d’accompagnement à l’emploi. C’est ce lien entre l’entreprenariat et la cohérence avec qui l’on est profondément.


Si on m’avait dit à mes débuts que mon entreprise allait devenir ma meilleure coach-thérapeute, je ne l’aurais pas cru, mais j’aurais pu économiser plusieurs centaines d’euros dans les thérapies !! Mon entreprise a changé ma vie, et je vais te livrer ici mes clés, qui feront pour toi aussi la différence.


Avant de poursuivre, je précise qu’il est question dans cet épisode essentiellement de la reconversion professionnelle d’un salariat vers l’entreprenariat. Autrement dit, d’une posture de salarié qui exécute des tâches qui lui sont dictées par une hiérarchie, à une posture d’indépendant.e qui gère de façon autonome ses objectifs et actions.

L’entreprenariat que j’évoque là n’est pas spécifiquement dans le domaine du bien-être, même si c’est mon domaine de travail ; mais nous parlons bien de toutes les entreprises étant engagées pour le vivant. Comme par exemple : le yoga, l’herboristerie, la couture zéro déchet, le maraichage biologique, la santé environnementale…etc…



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Nous sommes d’accord que la reconversion arrive toujours avec une remise en question de sa situation professionnelle. Le travail ne correspond plus aux valeurs profondes de l’individu, les tâches salariales ne sont plus épanouissantes, la baisse de motivation et d’intérêts pour son emploi se font de plus en plus sentir. Et s’ensuit toute une spirale de réactions, plus ou moins contrôlables, qui vont venir impacter pas seulement le quotidien au travail mais aussi toute la vie personnelle. Déjà là vous voyez que le lien travail salarial - vie perso est indissociable. Et c’est encore plus fort avec l’activité indépendante.



Ces réactions, dont je parlais plus haut, sont autant d’ordres psychologiques que physiologiques, allant du simple désintérêt, à l’anticipation anxieuse, en passant par la sensation d’être inutil.e à la société ou au monde, les troubles du sommeil, la perte d’appétit ou au contraire l’appétence à une famille d’aliments en particulier, les problèmes digestifs, la fatigue qui va se chroniciser, la déprime ou la dépression qui peuvent apparaitre…


Si aucun de ces signes ne sont écoutés, les choses vont s’empirer jusqu’au jour où il ne sera plus du tout possible de se lever. C’est le burn out. Ce terme, fort connu de nos oreilles n’est pas une nouvelle mode avec laquelle il faut se vêtir, mais bien un problème qui touche de plus en plus de personnes dans le monde professionnel aujourd’hui.




En 10 ans d’accompagnement, je constate que le burn out s’est accentué, voir même banalisé… Cette situation m’alarme. Mais il n’est pas question pour moi ici de trouver un coupable à montrer du doigt. Mais bien de réaliser que le burn out est comme le bouton off d’une machine. Il est important de comprendre que bien avant le off final, il y a eu des petits signes qui ont progressivement augmenté avec le temps, jusqu’à devenir de gros signes inévitablement à prendre en compte… Le burn out sera le dernier signe d’un corps et d’un esprit qui n’en peuvent plus. La situation professionnelle va tellement à l’encontre de la personne et de qui elle est à l’intérieur qu’il ne sera plus possible de se rendre au travail, et cela malgré sa volonté.



La 1ère étape est donc celle-ci : réaliser que le travail que vous exercez n’est plus aligné avec ce qui fait sens pour vous. Cette étape est de durée variable et va dépendre de l’écoute introspective que vous vous accordez. Allant de quelques mois à plusieurs années. Plus vous serez à l’écoute des 1er ras-le-bol, des « c’est plus possible », « ça ne me plait plus », plus vous pourrez agir dans la recherche d’un nouveau travail en adéquation avec vos aspirations.


Le ras-le-bol est très positif. Il fait partie de la grande famille de la colère, et se trouve plutôt en bas de l’échelle de cette émotion. En philosophie taoiste, la colère est associée à l’énergie du printemps. Energie qui pousse à aller de l’avant, à grandir, à avancer, à mettre un pas devant l’autre. C’est aussi une émotion en lien avec la période de l’enfance. Voyez comment sont les enfants : toujours dans l’action, une chute et ils se relèvent, constamment pleins d’idées et une physiologie qui ne fait que grandir. Cette énergie ne peut pas être stoppée. Il est impossible de dire à un enfant d’arrêter de grandir. La Nature est faite ainsi.



Alors, pour le ras le bol du boulot, c’est la même chose : impossible d’éteindre ce ressenti qui a pris naissance en vous. Vous ne pourrez l’étouffer. Il trouvera de toute façon d’autres chemins pour s’exprimer. Si ce n’est pas par la difficulté de se lever le matin, se sera par des douleurs dans les coudes, des migraines, des oublis, des erreurs professionnelles, voir même l’accident de travail.

Si vous me connaissez, que vous avez l’habitude de me lire ou de m’écouter dans mes vidéos ou podcast, vous savez que je ne prends jamais à la légère une sensation corporelle ou une émotion désagréable. Il est important de les écouter. Elles racontent quelques choses de nous, elles nous rapprochent de nos besoins fondamentaux, en lien avec la vie qui circule en nous.



Bien évidemment que vous pouvez analyser des douleurs ressenties ou un accident de travail en jugeant la structure ou l’employeur comme ne prenant pas soin de ses salariés, les horaires inappropriés, le matériel non ergonomique... Mais sur le sujet de la médecine du travail, les syndicats ou associations s’occupent déjà de tout cela. Quant à l’efficacité de leurs dénonciations, ceci est un autre sujet qui ne sera pas abordé ici !

Encore une fois, ici je vous propose de rentrer en vous. De sortir du triangle de karpman, de ne pas chercher un coupable, ni de vous poser en victime. Quand le travail ou une situation au travail ne convient plus c’est qu’il parle de vous.



La 2ème étape après le ras-le-bol, c’est donc l’écoute introspective. Afin de sentir l’état de corps et l’état émotionnel. Derrière chaque ressenti vous allez découvrir une croyance limitante, une peur, un mécanisme de défense. Je vous conseille vivement de vous faire accompagner par un.e professionnel.le afin que le travail de révélation soit juste et profond.



Cette étape est surement une des plus longue, elle est même celle qui se prolonge tout au long de la vie… L’idéal dans cette étape est de passer du curatif au préventif. Autrement dit de passer de la posture de subir une émotion ou sensation corporelle désagréable et envahissante à la conscience de l’arrivée de ce ressenti avant qu’il prenne toute la place.



En créant avec soi-même une relation de confiance et d’écoute. L’émergence de ses besoins devient claire. Cette 3ème étape est essentielle pour la suite, mais elle ne pourra se faire que si les 2 précédentes ont été traversées. C’est pourquoi l’accompagnement par un.e thérapeute ou un.e coach est important afin de ne pas passer à côté de ses réels besoins. J’insiste sur l’accompagnement car j’ai tellement rencontré de personnes qui ont perdu des années en se laissant souffrir dans l’inconfort d’un travail alors qu’il suffit simplement d’écouter ses états de corps et émotionnel, et de respecter ses besoins profonds.




Débuter ce travail, seul.e est quasi impossible. C’est comme partir en randonnées dans un lieu inconnu avec le matériel inadapté. Avant de commencer, vous avez besoin d’être guidé et renseigné sur toutes les spécificités de cette balade afin de ne pas vous perdre. Tant de gens se perdent dans leurs émotions et leurs sensations. Tant de errance existe dans l’incompréhension de ce qui arrive quand l’être que vous êtes ne supporte plus son travail. Au cours de ma 1ère activité en tant que thérapeute en Shiatsu, j’étais souvent la derrière option aux personnes qui croyaient avoir tout essayé pour prendre soin d’elles et régler leurs problèmes. N’attendez pas la dernière option pour vivre une vie professionnelle épanouissante. Vous savez comme moi que la profession occupe les ¾ de votre temps personnel.


Mon propos est de vous inviter à voir le symptôme non comme une fatalité à subir et de durée indéterminée, mais comme un message de vos profondeurs pour vous dire que vous n’êtes plus sur le bon chemin de vie. In finet tout cela vous arrive non pas pour vous embêter mais pour vous montrer la voie vers le bonheur. N’est-ce pas ça la vie ? Faire cette expérience de vie terrestre, dans la matière et faire de cette expérience, une expérience agréable.



Revenons à l’étape de la définition des besoins. En prenant conscience de ce dont vous avez besoin pour être bien. Vous avez ainsi des orientations pour votre voie professionnelle. Prenons un exemple, vous êtes une femme et mère de deux enfants, vous exercez un métier auprès des personnes handicapées, vous avez des horaires en décalé, en étant soit d’horaire du matin, soit du soir. Vos enfants ne vous voient pas beaucoup et vous ne pouvez jamais les emmener à l’école. Il arrive un moment où cela vous donne une boule au ventre, où chaque matin vous ressassez le fait que vous n’avez jamais pu les accompagner et ça n’est plus possible pour vous. Vous arrivez préoccupées au travail, vous pensez à vos enfants et culpabilité et tristesse font le remue-ménage dans votre cœur. En prenant conscience que ces ressenti ne sont ni graves, ni gênants, mais qu’ils vous permettent de réaliser qu’à ce moment de vie, vos enfants et la disponibilité pour les horaires d’école vous sont vitaux ; vous allez pouvoir agir dans le bon sens en demandant, par exemple, un changement de poste, en changeant de structure, ou peut-être quitter votre travail pour réfléchir sur votre avenir professionnel ou vous lancer dans une formation qui vous correspond.



Cette 3ème étape est une clé essentielle dans la création d’entreprise. Impossible d’en faire l’impasse. Sinon que se passe-t-il à votre avis ?


Il se passe ce que 99% des entrepreneurs font à leur début : la modélisation et la dispersion. La modélisation, c’est ce mot poli qu’on utilise dans le jargon de la stratégie d’entreprise. On dit modélisation pour ne pas dire le plagiat… Mais le problème de la modélisation, c’est que vous allez créer votre entreprise à partir d’exemples extérieurs et non pas à partir de vous ET de vos besoins. En regardant ce qui marche chez les autres, vous croyez faire les bonnes démarches et choix pour votre entreprise et votre chiffre d’affaire. Mais cela est une illusion. Et au bout de moins d’un an, elle sera intraitable avec vous : votre activité fera flope.




Quant à la dispersion, elle est liée au fait que le ou la jeune entrepreneur.e, que vous êtes, veut et pense pouvoir tout faire. En multipliant le nombre de prestations ou de produits, vous croyez ainsi vous assurer des revenus (vous vous dites « ça va forcément marcher », « on va au moins m’acheter quelques trucs sur la quantité de tout ce que je propose »), cela vous sécurise (mais cette sécurité est un leurre), vous pensez ainsi que la concurrence ne vous empêchera pas de vous développer car vous, vous avez une palette d’offres énormes, et enfin, vous voulez tout faire car tout vous intéresse, impossible de choisir et de toute façon vous ne voulez pas vous limiter, ni passer à côté de quelque chose, surtout qu’on sait jamais à l’avance ce qui va marcher et finalement ce sont vos clients qui vont vous dire ce qui leur plait le plus. Vous retirez après les offres qui marchent le moins…

C’est parfait ! En faisant comme cela, c’est encore les autres qui décident à votre place…



A contrario, la prise de conscience de vos besoins vous permet de construire ce que j’appelle l’architecture de votre projet professionnel. Celle-ci se compose inévitablement de vos horaires de travail, de vos jours de repos, de votre revenu minimal de base (qui prend en compte les obligations financières pour se nourrir, se loger, se vêtir…), mais aussi vos valeurs de vie. Nommer ses dernières constitue un solide ciment pour exercer LE métier en adéquation avec qui vous êtes.



Je vous entends réfléchir… Vous vous dites que la définition de vos besoins est une utopie, car le boulot idéal n’existe pas. Oui, bien sûr. Mais il n’est pas question de créer une architecture du projet professionnel à partir d’une liste de besoins qui viendrait de la tête ; mais plutôt de mettre en évidence les points essentiels et innégociables pour vous dans votre vie et votre quotidien. Vous allez aller les chercher dans votre Corps. Mon entreprise a pris sa source dans mes besoins et mes valeurs, et toutes les personnes que j’accompagne en coaching le font aussi. Ce que j’observe c’est un grand basculement à ce moment-là du suivi. Comme une lueur qui vient dans le noir. Les personnes comprennent que tout le travail de connexion à soi fait avant, toute l’écoute précieuse proposée aux émotions et symptômes corporels n’était pas vain, mais ont permit de mettre en évidence quelques besoins certes, mais des besoins vitaux pour une vie appréciable dans son ensemble. Et comme aucune personne n’a les mêmes besoins pour une vie à son image, aucune entreprise ne sera pareil ! La diversité est là.



« Et une fois l’architecture du projet professionnel créée », me direz-vous, « qu’est-ce qu’on fait ? » C’est le moment de passer à l’action, l’action concrète, l’action tournée vers l’extérieur ; jusque-là les actions étaient essentiellement introspectives, Yin.


Une dernière chose, pour être sûre de vous permettre ce switch de conscience : d’après vous, où la vie commence ? La vie débute par la fécondation, et la fécondation se passe dans les profondeurs du ventre. Dans le Yin. Alors pour la naissance de votre nouveau projet professionnel, c’est la même chose. Il prend sa source dans votre intérieur, dans votre ventre (que vous soyez femme ou homme) Le formel, la com, le Yang, la formation ou le site web, ça arrive après ; bien après… Neuf mois de travail dans l’ombre est nécessaire pour créer le nouveau petit d’homme. Soyez patient.e, le travail dans l’ombre pour votre projet pro est le passage, trop souvent, oublié.



Et en offrant du temps pour créer l’architecture de votre projet professionnel, vous agissez bien plus largement que ce que vous pensez…



La voie de guérison au sein de la reconversion professionnelle et de la création d’entreprise, vient grâce aux 3 étapes décrites précédemment. La guérison de vos épreuves ne se fait pas parce que vous changez simplement de travail. Elle émerge si vous traversez ce changement dans la conscience et l’écoute introspective. C’est comme pour tout : ça n’est pas l’acte en lui-même qui permet d’obtenir un résultat mais bien la façon d’être avec laquelle on fait l’action qui change tout. En d’autre terme, la magie opère, non pas parce que c’est magique, mais parce qu’on y accorde une présence, une écoute et une foi intense.




Le métier que vous exercez est un excellent prétexte pour se connaitre. Et quand quelque chose ne va plus en son sein, tendre une oreille attentive à soi pour venir le ré-ajuster est une voie de guérison car vous vous accordez écoute et empathie.


La création d’entreprise, elle, vous emmènera encore plus loin. Pourquoi ? Simplement parce que vous êtes l’unique chef.fe à bord de ce navire. Vous êtes capable, à la fois d’être à un poste, tout en ayant un œil sur tous les autres rôles à tenir ; vous avez à la fois une vision globale de votre navire, et vous êtes capable de tenir à la perfection votre rôle d’expert.e dans votre domaine d’activité.



L’unique clé de réussite pour un.e entrepreneur.e est celle d’un corps sain dans un esprit sain ! Impossible de tenir la barre de son navire si votre tête rumine le passé, ou si votre bateau comporte des blessures encore ouvertes ici et là.


En tout cas, une chose est sûre, l’évolution et l’existence de votre entreprise se fera que par une connaissance de soi approfondie, d’autant plus si vous avez une entreprise/ou projet d’entreprise engagée pour le Vivant.


Si vous n’aviez jamais entendu cette façon de voir les choses, c’est parfait ! J’ai à cœur de vous proposer une vision de l’entreprise et de la reconversion professionnelle qui sort complètement du champ conventionnel. Et aussi parce que ceci est mon expérience. Et j’ai à cœur de la transmettre ; car si mon entreprise m’a aidé à me dépasser, me révéler et vivre une vie libre et heureuse ; vous pouvez aussi le faire.



Les domaines dans lesquels la création d’entreprise est intransigeante se sont les peurs. En devenant seul.e capitain.e à bord de votre navire, il ne sera pas possible de vous faire croire que vous n’avez peur de rien ! Si vous avez des peurs ou croyances limitantes, elles referont surface à peine le voyage entamé !! Alors plutôt que de se laisser surprendre, mieux vaut anticiper leur rencontre en étant sur la terre ferme. Le travail sur les peurs et les croyances limitantes est passionnant, il nous emmène souvent très loin, et dans des espaces que l’on n’aurait pas imaginé. Les peurs prennent racine dans l’enfance, voir même au-delà dans la généalogie. En partant d’une de vos peurs actuelles, ou d’une croyance limitante, vous pouvez suivre le fil en le remontant tranquillement, vous allez être supris.e que celle-ci existait déjà chez vos parents, grands-parents, et peut être encore plus loin.


Désamorcer une peur ou croyance limitante est une action que j’adore faire au cours de mes accompagnements en coaching car c’est très libérateur. Je sais après cela que la personne ne sera plus jamais comme avant, elle se sentira plus libre et aura un regain d’énergie. C’est extraordinaire.




Si seul.e vous voulez déjà commencer ce processus de libération, vous pouvez vous créer un moment dans votre vie, un moment où vous pouvez être tranquille. Installer votre espace, mettre une musique douce, éventuellement une bougie pour vous sentir accompagnée, de quoi écrire, une couverture pour vous couvrir. Rien de plus, sauf si vous pensez à quelque chose de particulier. Puis vous allez entrer en introspection. Respirez. Et contactez une peur, une petite pour commencer, une toute petite. Pensez à cette peur, éventuellement inscrivez là sur une feuille. Et respirez. Respirez dans votre corps. Sentez votre corps. Soyez à l’écoute des sensations corporelles. Voyez si cette peur est localisée quelque part dans votre corps. Et respirez dans cette zone jusqu’à ce que les choses s’apaisent. Ce travail, je le nomme « l’écoute incorporée™ » Il est possible que vous ayez des pensées, des prises de conscience ou rien de particulier. Ce travail ne se réalise pas en une seule fois. Il faudra pratiquer, plusieurs fois, et créer ce lien avec votre corps et les peurs.


Quand j’accompagne en coaching professionnel nous pratiquons régulièrement l’écoute incorporée™, et l’EMDR vient compléter cette approche afin de définitivement libérer les mémoires blessées. C’est toujours très puissant.




Une autre caractéristique commune à ma clientèle depuis 10 ans est le manque de confiance en soi. On me répète souvent « la création d’entreprise, c’est pas pour moi, je n’ai pas confiance en moi » ; et si justement ce projet d’entreprise vous permettez de régler pour toujours le manque de confiance en soi ! Pour bien comprendre, prenons quelque instant pour définir le manque de confiance en soi. Ce concept maintenant banalisé cache en réalité une forêt bien plus grande. Derrière le manque de confiance en soi, on trouve tout un mécanisme d’autodépréciation avec auto-jugement, dévalorisation, une grosse carence dans l’amour de soi, le tout sur un mental très bavard et envahissant. Si le travail sur les peurs est inévitable. Le chemin vers l’amour de soi est le 2ème pilier d’une reconversion ou création d’entreprise réussit. Ce dernier est à la fois le chemin à faire et le résultat ! N’est-ce pas magnifique ?! Pour désamorcer l’autodépréciation, l’outil imparable est la pleine présence à soi. Comment faire cela ? En s’exerçant un peu chaque jour à la méditation afin d’avoir l’habitude d’être complètement présent à ce que l’on fait dans son quotidien sans se laisser embarquer par un mental bruyant et auto-jugeant. Pour vous guider, j’ai créé 3 méditations accessibles et disponibles gratuitement sur ma chaine YT.




C’est Mathieu Ricard qui a écrit dans son livre « Plaidoyer pour le bonheur » que les plus grands méditants ne sont pas les ermites dans les montagnes mais celles et ceux qui font la vie de tous les jours en étant pleinement présent à ce qu’elles/ils font sans être parasité et mené par le bout du nez par leur mental. Cette vision me plait beaucoup. Et c’est aujourd’hui ma façon de vivre. Je vis en méditation constante ! Les mots de Mathieu Ricard m’ont permis de décomplexer complètement mon rapport à la méditation il y a 15 ans de cela, j’espère qu’ils le feront aussi pour vous. Et que cela vous emmènera encore plus sur le chemin de l’amour de soi. Personne n’a le droit de vous dévaloriser, à commencer par vous. Et cet amour que vous allez cultiver est une énergie fabuleuse pour agir dans votre changement et épanouissement professionnel.




Je voudrais enfin terminer sur un dernier élément : l’argent. L’argent est LE problème, le frein qui empêche de trop nombreuses personnes à franchir le pas de la reconversion professionnelle ou celui de la création d’entreprise. Enfin, l’argent ; non. Plutôt la peur de manquer d’argent, la peur de priver la famille d’un revenu mensuel, la peur de devoir faire des concessions, de revoir les projets, la peur de devoir faire « attention »




Pour conclure en beauté cet épisode, voici ce que j’ai envie de te dire. L’argent est une énergie, comme toute chose, tout est énergie, ça n’est plus à démontrer, et si tu as un doute, je te laisse aller fouiller du côté de la science quantique. L’argent est donc une énergie reliée à l’énergie de la création, donc reliée au ventre, ou plus exactement à la matrice. L’énergie de création est la vie. L’argent est donc la vie ou en tout cas relié au vivant. Notre monde fonctionne comme cela depuis des décennies. Donc tu sais comme moi que sans argent pas de création. En tout cas, sans monnaie d’échange, difficile de réaliser des choses dans la matière ; même si des alternatives existent, ce qu’on nomme l’argent est un matériau qui permet de mettre en lien deux personnes, deux compétences, ou un besoin avec une offre. L’argent participe au mouvement de la vie et de la matérialisation de projets précédemment pensés. Mais continuons ensemble à dérouler le fil. Je disais que l’argent est une énergie reliée à la création, et comment nous humains créons nous ? Dans l’acte d’amour, au sein de la matrice, deux gamètes vont créer un nouvel humain. L’argent est en effet bien dans la même vibration que l’amour. Aussi comprenez que si l’amour de soi, ou tout simplement l’amour (le vrai, pas l’affection ni la possession !) n’est pas chose facile pour soi, le rapport à l’argent le sera aussi.



Pourquoi croyez-vous que le monde va mal ? L’argent et l’amour sont dissociés. L’argent est utilisé souvent à mauvais escient et l’amour véritablement peu présent dans nos cœurs…




En osant la reconversion et la création d’entreprise, vous êtes amenés à plonger dans vos sensations et émotions. Impossible d’en faire l’impasse. Cette traversée viendra vous remuer. Vous remettrez aussi en question des croyances et comportements que vous pensiez ordinaires ou faisant partis de vous, alors qu’ils étaient juste des peurs limitantes. Sur ce chemin de changement, impossible de passer à côté de la confiance en soi et donc de l’amour que vous vous apportez au quotidien. S’il est insuffisant, votre nouveau projet professionnel vous poussera doucement mais surement vers amour de soi. Il est essentiel de palier à cette absence.


Ainsi plein d’amour de vous-même, l’argent et la peur d’en manquer ne sera plus un problème pour vous !




Bien plus que vous ne l’imaginiez, le processus de changement de travail vous emmène sur la voie de la guérison et de l’amour de soi. Ainsi ancré.e dans votre nouvelle activité professionnelle, vous offrez un autre visage au monde, vous donnez envie d’en faire autant…


Imaginez un instant que chacun.e de nous entre dans ce processus de reconversion pour exercer LE travail qui lui est en adéquation. Le monde entier en serait changé… Imagine…



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Fanny pour ACE Formation


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