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L’homéostasie, l’intelligence de l’auto-régulation - partie 2/4

Dernière mise à jour : 2 janv.


Vous avez pu découvrir dans l’article précédent “(Re)trouver son pouvoir inné d’auto-guérison” partie 1, le rôle essentiel du système immunitaire de notre corps. Mais seul, ce système ne pourrait gérer l’équilibre si subtile de notre grande usine interne.


Vous l’allez découvrir dans cet article, le pouvoir extraordinaire de l’homéostasie.

L’homéostasie ?!


Mais qu’est-ce dont ça ?!





Quand vous faites des recherches sur le web ou que vous utilisez les médecines dites douces, vous entendez les termes de régénération ou de régulation.


Ainsi, l’auto-guérison peut être définit comme un processus d’auto-régénération et d’auto-régulation. Autrement dit, sans que nous fassions quoique ce soit, l’organisme possède en lui une compétence qui lui permet de se réajuster continuellement. L’auto-guérison est un processus de récupération naturelle.


Je vous ai évoqué juste au-dessus l’un de nos systèmes, dont sa fonction est d’abord de nous protéger des agressions extérieures. Le système immunitaire. Mais il faut savoir que tout organisme qui fonctionne génère des déchets. Déchets issus de son activité habituelle.


Afin de ne pas s’auto-intoxiquer, notre corps a en lui cette forme d’intelligence nommée l’homéostasie.


Claude Bernard, médecin et physiologiste français définit, pour la première fois en 1866, l'homéostasie comme « la capacité que peut avoir un système quelconque à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures ». Le terme homéostasie provient du grec ὅμοιος, hómoios, « similaire », et στάσις (ἡ), stásis, « stabilité, action de se tenir debout ». Autrement l’homéostasie, c’est la capacité de notre organisme à se maintenir en stabilité, à rester debout.


Cette notion est très utilisée en biologie pour décrire l'état d'équilibre des organismes, mais également dans d'autres domaines, comme la psychologie, sociologie, politique, automatismes, et plus généralement dans les sciences des systèmes ou les écosystèmes.


Cette notion de maintien de l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes me tient très à cœur. Alors que juste avant, je vous décrivais toute la richesse du système immunitaire, qui a pour fonction principale de se défendre face à des agressions extérieures ; l’homéostasie est ce savoir-faire interne qui ne dépend pas des conditions externes à soi.


L’homéostasie est ce pouvoir inné à maintenir la vie équilibrée au-dedans quel que soit la réalité extérieure. C’est fort !


Il y a fort à parier que notre monde, plutôt hostile et agressif depuis plusieurs millénaires, a préféré focussé sur le système d’armée interne, donc le système immunitaire, en pensant que c’était l’unique façon de rester en santé, et que l’homéostasie est attendu le 19ème siècle pour être décrite pour la 1ère fois...

Mais il n’est jamais trop tard pour réaliser et conscientiser que nos savoirs sont en perpétuel évolution, et c’est tant mieux ! Maintenant à nous, à vous, d’intégrer cette autre merveille de notre organisme qu’est l’auto-régulation/l’auto-régénération, à savoir l’homéostasie.


Car en effet, le véritable pouvoir d’auto-guérison trouve sa source en elle.


À l'échelle d'un organisme vivant, l’homéostasie est la régulation naturelle de l'organisme pour maintenir constants les paramètres biologiques du corps.

L'homéostasie est réglée de façon très complexe par le système nerveux autonome (système végétatif) et les glandes endocrines (hormones), ainsi que par de nombreux paramètres :

  • le rythme cardiaque ;

  • la respiration ;

  • la miction ;

  • la sudation ;

  • la digestion ;

  • la température corporelle ;

  • la composition du sang, de la lymphe et du liquide céphalo-rachidien (liquide contenu dans le cerveau, et au centre de la moelle épinière).

Tous ces paramètres sont eux-mêmes sensibles aux facteurs psychologiques. Par exemple, la faim et la soif nous font manger et boire, et favorisent ainsi des apports pour combler les manques, et réguler le poids corporel.


Pour bien comprendre dans la matière comment agit l’homéostasie, il faut savoir qu’elle comporte forcément trois composants interdépendants : un récepteur, un centre de contrôle et un effecteur.

  • D’abord, le récepteur est celui qui reçoit l’information. Il détecte, surveille et répond aux changements de l'environnement, qu'ils soient externes ou internes ; comme les récepteurs thermiques et les récepteurs sensoriels (le toucher cutané)

  • Ensuite, le centre de contrôle, ou plutôt les centres de contrôle. Nous en avons deux, le centre respiratoire et (attention je vais dire un mot très compliqué !) le système rénine-angiotensine, autrement dit le système hormonal qui régule, pour faire simple, la pression artérielle, l'équilibre hydrique.

  • Et enfin, un effecteur, qui est la cible sur laquelle on agit pour ramener le changement à l'état normal. Au niveau cellulaire, les effecteurs agissent dans des mécanismes de rétroaction négative. Un exemple concret est le contrôle à la baisse ou à la hausse des acides biliaires dans le foie.


Vous comprenez bien à présent que l'état de santé d’un individu dépend de son pouvoir homéostasique. Et si un organisme ne parvient plus à se réguler lui-même, il y a apparition de maladie.


En résumé, l’homéostasie maintient la vie dans un bon état de vie et de vibration. L’homéostasie, c’est la Vie !


Comme je vous le disais plus haut, le système nerveux autonome ainsi que le système endocrinien, jouent un rôle incontournable dans le maintien de l'homéostasie. Ce sont les seuls systèmes capables de détecter et de corriger les anomalies internes du corps.


La suite ? Dans l’article suivant.


Merci pour votre lecture.


Prenons soin de ce qui est le plus précieux : notre corps.


Fanny pour ACE Formation




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